Projets

PSIPJ

133 MILLIONS DE DOLLARS US. Cet argent est destiné à la mise en œuvre du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes (PSIPJ).

Financé par la Banque mondiale, ce nouveau projet est fonctionnel depuis le 19 juillet 2024, date de sa mise en train à Djambala dans les Plateaux par Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

RAISONS D’ÊTRE ET COMPOSANTES DU PSIPJ
L’objectif du Projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes est de fournir une aide d’urgence aux ménages touchés par la crise sanitaire et économique provoquée par la covid-19 et d’accroître l’accès des ménages et des jeunes pauvres et vulnérables, aux filets sociaux dans les zones d’intervention du projet.
Le PSIPJ est structuré en six composantes dont quatre actives : l’expansion du programme Lisungi pour le relèvement ; le renforcement du système de protection sociale ; la gestion, le suivi et l’évaluation du projet ; l’inclusion productive des jeunes vulnérables âgés de 18 à 35 ans.

ZONES D’INTERVENTION ET ACTIONS DU PSIPJ
Le PSIPJ couvre les départements de Brazzaville, Pointe-Noire, Kouilou, Niari, Lékoumou, Bouenza, Pool, Plateaux, Cuvette, Sangha et Likouala. Dans la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, la Lékoumou, le Kouilou, la Bouenza et le Niari, les actions se concentreront sur les transferts monétaires et le soutien aux Activités génératrices de revenus (AGR). A Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso en revanche, l’accent est mis sur l’entrepreneuriat et la formation en apprentissage des métiers aux jeunes.

CIBLES ET CRITERES DU PSIPJ
Le PSIPJ vise 22 000 ménages chroniquement pauvres ; 5 000 personnes âgées vivant seule et personnes vivant avec handicap ; 40 000 jeunes candidats à l’entrepreneuriat et 5 000 jeunes désirant apprendre un métier. Les jeunes ciblés par le projet sont des jeunes vulnérables déscolarisés âgés de 18 à 35 ans.

Les ménages ciblés par le projet bénéficieront des Transferts Monétaires Conditionnels (TMC) et les Transferts Monétaires’ Activités Génératrices de Revenus (TMAGR). Pour être éligibles à ces transferts monétaires le ménage doit : être de nationalité congolaise ou étrangère ou encore être réfugié reconnu par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés ; vivre dans l’extrême pauvreté ; avoir au sein de son ménage, soit une femme enceinte, soit un enfant âgé de 0 à 20 ans, soit une personne âgée de 60 ans ou plus, soit une personne vivant avec handicap. 

Pour les jeunes, le projet offre deux parcours de formation dont une à l’entrepreneuriat et l’autre à l’apprentissage d’un métier. Comme critères, les jeunes candidats à ces deux formations doivent être âgés de 18 à 35 ans au moment de l’inscription ; être déscolarisé et sans emploi ou exerçant une activité dans le secteur informel ; être résidant dans les zones urbaines et périurbaines, plus précisément à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso. Selon Antoine Régis Ngakeni, le coordonnateur du PSIPJ, les jeunes sélectionnés bénéficieront d’une formation professionnelle de six à neuf mois, selon le métier choisi. À l’issue de cette formation, ils recevront un financement pour acquérir l’équipement nécessaire au démarrage de leur activité, ce qui favorise ainsi leur insertion socio-économique.

LE PSIPJ, UN MAILLON DU PNAS 
Le PSIPJ s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale d’Action Sociale (PNAS) qui ambitionne de renforcer l’autonomie des jeunes vulnérables, tout en soutenant la résilience des ménages les plus défavorisés. Une initiative qui s’inscrit dans une logique de développement durable et d’inclusion économique.
Par ailleurs, le projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes qui s’engage à consolider et à poursuivre les activités des projets antérieurs est porté par deux financements : le financement du projet Lisungi de riposte d’urgence à la Covid-19 pour 50 millions de dollars et le financement additionnel de 83 millions de dollars US.

La combinaison transferts monétaires-formation-insertion professionnelle des jeunes constitue participe des réponses concrètes aux défis socio-économiques auxquels font face les jeunes et les ménages vulnérables.

TELEMA

TELEMA : MISE EN OEUVRE D’UNE POLITIQUE NATIONALE D’ACTION SOCIALE EN FAVEUR DES POPULATIONS VULNÉRABLES

 

Une majorité de la population congolaise vit en dessous du seuil de pauvreté, travaille dans le secteur informel et n’a pas accès à des mécanismes de protection sociale. À travers le projet TELEMA (« debout » en Lingala), l’AFD appuie le gouvernement congolais dans son action au bénéfice des populations vulnérables.

CONTEXTE

Pour répondre aux besoins des populations les plus vulnérables, le ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire (MASSAH) a élaboré une politique nationale d’action sociale (PNAS). En développant une offre de services qui sera à la hauteur des besoins des individus vulnérables (enfants, personnes âgées et femmes, populations autochtones et personnes handicapées), cette politique participera à la réduction des inégalités et au renforcement de la cohésion sociale.

 

DESCRIPTIF

Le projet TELEMA bénéficie d’une subvention de 10 millions d’euros de l’AFD et d’un financement de 1,9 million d’euros de l’État congolais pour mettre en œuvre la politique nationale d’action sociale sur le terrain, au plus près des populations congolaises.

 

Sous le pilotage du MASSAH et avec l’appui de l’agence de coopération technique Expertise France, le projet vise trois grands objectifs : renforcer les capacités des agents du MASSAH au niveau central et au niveau de ses circonscriptions d’action sociale (CAS), soutenir le développement du Système national d’information de l’action sociale (SNIAS) et institutionnaliser la mise en place d’un dispositif d’accompagnement des plus vulnérables vers l’insertion professionnelle.

 

IMPACTS

  • Consolidation du cadre de gouvernance de l’action sociale
  • Renforcement des compétences des acteurs publics en charge de l’action sociale
  • Accompagnement de près d’un millier de personnes en situation de fragilité, entre 2020 et 2024, dans leurs projets d’intégration sociale et économique

 

PROJET_TELEMA_ Résumé

PROJET-TELEMA